La consommation d’alcool et la grossesse

Un pictogramme figure sur toutes les bouteilles d’alcool depuis le 3 octobre 2007 représentant une femme enceinte, avec un verre à la main, barrée d’un trait rouge, ce message sanitaire illustre la nouvelle campagne « zéro alcool pendant la grossesse ».

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La consommation d’alcool pendant la grossesse peut entraîner des risques pour le bébé. La toxicité de ce produit se manifeste tout particulièrement au niveau du système nerveux central. Des effets néfastes sur le développement mental ou neurologique et sur le poids de naissance de l’enfant ont été mis en évidence pour des consommations à partir de deux verres par jour. En effet, un niveau d’alcoolisation très élevé peut entraîner un syndrome d’alcoolisation fœtale, qui se caractérise par un retard de croissance, des anomalies cranio-faciales et des troubles comportementaux et cognitifs, à des degrés plus ou moins marqués. A ce jour, il est impossible de définir un niveau de consommation qui serait sans risque pour l’enfant.

C’est  pourquoi, les autorités sanitaires françaises, au regard des risques et selon de le principe de précaution, recommandent aux femmes enceintes de s’abstenir de toute consommation d’alcool.

Une tragédie qui peut être évitée

En France, chaque année, 700 à 2 000 enfants naissent et sont victimes du syndrome d’alcoolisation fœtale ( SAF) et dans certaines régions sont plus particulièrement touchées telles que la Bretagne, le Nord Pas de Calais ou encore l’Ille de France. Ce syndrome est en effet peut connu des futures-mamans malgré les conséquences dramatiques citées ci-dessus.

Voici les conséquences encourues par la prise d’alcool durant les 9 mois de grossesse :

Au cours du premier trimestre de la grossesse, il faut savoir que les risques de malformation sont majeurs. La consommation d’alcool peut nuire à votre grossesse.

Au deuxième et au troisième trimestre, l’alcool poursuit ses ravages alarmant et peut en effet  être responsable d’un retard de croissance et d’un accouchement prématuré.

On peut considérer qu’une femme enceinte qui consomme de l’alcool occasionnellement mais de façon excessive met en danger l’enfant qu’elle porte. Pourquoi ? Parce que l’alcool ingéré par la mère passe dans son sang, qui lui-même est relié au sang du fœtus par le placenta.