Comprendre la révolution numérique de la santé

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La digitalisation de la santé va avoir de nombreux impacts sur la manière dont on soigne les patients au jour le jour, mais également sur la façon dont les professionnels de santé renforcent leurs connaissances avec l’essor d’une formation continue numérique.

La digitalisation est une opportunité à saisir

La révolution numérique offre de nombreux atouts en terme de santé publique puisqu’elle permet de développer une médecine préventive grâce à l’analyse profonde des données sanitaires, pour le plus grand bénéfice des patients comme de leurs médecins. Les professionnels du secteur vont également pouvoir se décharger de certaines tâches administratives particulièrement fastidieuses (comme les paiements par exemple), et ainsi se concentrer sur les soins apportés aux malades. Et ce, tout en perfectionnant leurs savoirs grâce à la formation continue.

L’impact sur la formation continue du personnel

La révolution numérique en cours bouleverse la formation continue en santé avec le développement de cours à distance et d’innovations pédagogiques, en particulier dans les domaines d’apprentissage complexes des filières médicales et paramédicales. Certains imaginent déjà la création de cabinets virtuels dans le cadre d’une formation continue pour infirmière visant à simuler l’accueil et la prise en charge des patients !

Mais de nombreux défis doivent être relevés !

La digitalisation de la santé implique néanmoins quelques challenges pour les personnels de santé. A ce titre, la production exponentielle des données personnelles issues des objets connectés ou du big data va avoir un lourd impact sur la relation médecin-patient comme sur la responsabilité des professionnels. En effet, ces derniers auront affaire à des patients de mieux en mieux informés qui vont devenir acteurs de leur propre prise en charge. En outre, les professionnels devront veiller à ce que l’utilisation des données soit effectuée conformément à la réglementation en vigueur, et en respectant la volonté et l’anonymat des patients.